Le personnage illustre le plus connu en Mayenne et durant les affrontements entre les armées républicaines et les insurgés de l’ouest de la France est Jean Chouan. Jean Chouan, de son vrai nom Jean Cottereau (30 octobre 1771 à Saint-Berthevin - juillet 1794 à Olivet), est, avec ses frères Pierre, François et René Cottereau, un des chefs de l'insurrection contre-révolutionnaire et royaliste qui s'est développée en Mayenne en 1792 et 1793. Son surnom « Jean Chouan » est à mettre en relation avec son rôle dans la Chouannerie du Bas-Maine. Il était aussi surnommé « le gars mentoux » (le gars menteur en patois mayennais). Les « Chouans » furent ainsi nommés parce qu'ils imitaient du chant du chat-huant (chouette hulotte), « mot de passe » et cri de ralliement des Chouans.
Portrait imaginaire de Jean Chouan, en 1833
HISTOIRE DE JEAN CHOUAN - MUSÉE LA CLOSERIE
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Jean-Louis Treton, dit Jambe d'Argent né le 8 mai 1770 à Astillé. Il est avec Jean Chouan, un des chefs de l'insurrection contre-révolutionnaire et royaliste qui s'est développée en Mayenne en 1793 et 1794. Fils de paysan, il a été élevé chez ses grands-parents à la Havardière à Astillé.
Berger dans une métairie, il a été blessé à 12 ans à la jambe gauche. Sa blessure mal soignée ne lui permettait pas de reprendre un travail. Grâce à des personnes du canton, il a été hospitalisé à Angers. Sa plaie étant jugée incurable, les médecins la lui protégèrent par une plaque métallique d’où l’origine de son surnom, jambe d’argent. Âgé alors de dix-neuf ans, grand et robuste, quoique boiteux, il partit pour Angers afin de se livrer à ce genre d'occupation qui ne devait pas fatiguer sa jambe malade. Depuis ce moment, environ quatre ans se passèrent sans que ses parents entendissent parler de lui.
Durant plusieurs années, mendiant, il décida de devenir batelier avant de rejoindre Les Vendéens à Candé, une armée anti-républicaine. Ce n'est qu'après la dispersion totale de l'armée qu'il revient dans son pays. C'est en 1794 qu'il revient à Astillé se cacher dans le bois de la Saudraie.
29 septembre 1794 : Jean-Louis Treton est blessé au bois de la Chapelle après le combat de l'étang de la Ramée. Il participe à la Virée de Galerne, atteint Granville, subit les défaites des Vendéens et leur retraite jusqu'à l'écrasement de la bataille de Savenay.
Ses multiples combats et sa rencontre avec Jean Chouan en firent un chef de la chouannerie estimé et surtout redoutable. Malheureusement, le combat aura eu raison de lui puisqu’il décèdera le 27 novembre 1795 à Cosmes et sera inhumé au cimetière de Quelaines à l’actuelle place de l’église (53).
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Guillaume Le Métayer dit Rochambeau est né le jour de la Saint Nicolas 6 décembre 1763 au Ribay, mort fusillé le 26 juillet 1798 à Tours, personnalité de la Révolution française. Il fut un célèbre chef chouan, commandant de l'arrondissement de Mayenne sous le nom de Rochambeau.
Il est le fils d'un laboureur / fermier René Le Métayer (né le 29 octobre 1731 à La Chapelle-au-Riboul, marié le 13 février 1759 au Ribay, décédé le 21 décembre 1794 à La Chapelle-au-Riboul) et de Renée Jeanne Baroche (née le 19 septembre 1735 au Ribay, décédée le 22 mars 1780 à La Chapelle-au-Riboul). Quelque temps après la naissance de Guillaume Le Métayer, ses parents quittèrent le Ribay pour aller habiter dans la paroisse de la Chapelle-au-Riboul, le village de la Ménagerie. C'est dans ce village que sont nés les autres frères et sœurs de Rochambeau.
L'enfant élevé par des parents religieux et de mœurs patriarcales fut destiné à la carrière ecclésiastique. Les premières leçons de français et de latin lui furent données au presbytère paroissial par les prêtres de la Chapelle-au-Riboul ; ils le mirent en état d'entrer au collège de Domfront où il termina ses humanités.
Guillaume Le Métayer, séminariste (à Domfront puis au Mans), avait été tonsuré au séminaire de cette dernière ville en 1788 et allait être ordonné prêtre ; il était donc quelque peu lettré. Obligé de quitter le grand séminaire, il vint du Mans à Évron où il rencontra par hasard Mademoiselle Agathe Edard La Plante. Cette femme jouissait d'une certaine fortune qu'elle dépensait en bonnes œuvres ; aussi s'était-elle conciliée l'estime et l'affection de tous. Mademoiselle La Plante, ennemie acharnée des idées nouvelles, engagea Guillaume Le Métayer à rejoindre l'armée royaliste en mettant sa bourse à disposition.
Guillaume Le Métayer commandait la division de La Chapelle-au-Riboul et s'était donné pour mission de couper aux bleus la route de Mayenne à Alençon et d'y attaquer les diligences. Sa division située, à l'est de Mayenne, faisait partie, au moins nominalement, de l'armée de Scépeaux, mais elle combattait habituellement avec les Normands de Frotté, ceux d'Ernée et de Landivy. Rochambeau lutta quelquefois avec avantage contre les troupes républicaines envoyées contre lui. Bien qu'il ne portât jamais d'armes et se contentât d'assister aux combats pour les diriger, sans y prendre personnellement part, il a été l'un des chefs les plus habiles et actifs.
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Michel Jacquet (ou Jaquet), dit Taillefer , né le 23 août 1754, mort le 18 ventôse an IV (8 mars 1796) fut un chef chouan de la Mayenne durant la Révolution française.
Michel Jacquet, aîné de 10 enfants, fils de Michel Jacquet et de Perrine Lebreton, est né le 23 août 1754 à La Chapelle-Rainsouin autrefois Bourg-le-Prêtre, du nom de la baronnie. Il doit son surnom à sa profession de maréchal-ferrant, qu'il exerçait à Chémeré-le-Roi. Ce furent les vexations des Républicains qui le jetèrent dans la Chouannerie, dont il fut l'un des plus nobles caractères. Au passage des Vendéens, il courut se jeter dans leurs rangs, et après sa campagne, où il s'était fait un nom, il revint former une compagnie aux alentours de Chémeré-le-Roi. Sa bravoure, son désintéressement, sa piété exemplaires le firent désigner comme chef de tous les chouans de la rive gauche de la Mayenne. Il donna en effet plus que jamais des preuves de sa bravoure. Le 7 mars 1796, il subit, à Saint-Georges-le-Fléchard, contre les troupes du général Œhlert, un grave échec, bataille continuée le lendemain dans la neige, dans les bois de La Chapelle.
Taillefer avait pour celui qu'il s'était donné comme chef un dévouement sans bornes. C'eût été facile pour lui de se dérober aux Bleus, mais il ne voulait pas se séparer de Tercier, et se réfugia avec lui à la Cognardière de Vaiges. À peine sont-ils arrivés, harassés de fatigue, qu'on leur crie : « Sauvez-vous, voilà les Bleus ! » Tercier peut à peine marcher; Taillefer l'entraîne et le porte presque ; puis, quand, près d'être saisi, son chef s'est jeté, épuisé, dans un fourré, le brave et malheureux jeune homme fait encore quelques pas, est atteint d'une balle et veut se cacher sous un petit pont près du château de Lénières. Il y est surpris, haché à coups de sabre et dépouillé tout nu par les républicains, qui emportent les lambeaux ensanglantés de ses vêtements au bout de leurs fusils.
Sources : Wikipédia
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Ordre de bataille de la Chouannerie du Maine : Première guerre : 1792 à 1793 et Seconde guerre de janvier 1794 au 17 juillet 1796 (Traîté de La Mabilais)
Division de Jean Chouan dite de Saint-Ouen-des-Toits (Zone Ouest)
Jean Cottereau dit Jean Chouan
Etat-major : Jean Cottereau dit Jean Chouan, capitaine faisant fonction de chef de bataillon ou de division puis Delière ; Morière capitaine faisant fonction de chef de bataillon ou de division ; François Cottereau lieutenant
Division de Rochambeau dite de La Chapelle-au-Riboul (Zone Nord-est)
Etat-major : Le Métayer dit Rochambeau, chef de division; Renault dit l’Invincible commandant en second
Division d’Ambrières (Zone Nord)
Etat-major : Monsieur de Saint-Paul-Langeard
Division Chateauneuf dite d’Ernée (Zone Nord-ouest) (Voir article)
Etat-major : Monsieur Lelasseux puis Messieurs de Montécot et de Chateauneuf dit Achille Le Blond
Division Taillefer-Tercier dite de Vaiges (Zone Est)
Etat-major : Jacques de la Mérouzières dit Monsieur Jacques, Michel Jacquet dit Taillefer puis le général Claude-Augustin Tercier dit Adolphe chef de division
Division de Jambe d’Argent dite de Quelaines (Zone Centre-sud-ouest)
Etat-major : Jean-Louis Tréton dit Jambe d’Argent, chef de division puis Vallois ; Jean Bézier dit Moustache adjudant ; chefs de cantons, Noël Jamois dit Place-Nette, Charles Harnois dit Mousqueton.
Division Coquereau-Gaullier dite de Daon (Zone Sud-est)
Etat-major : Coquereau, chef de division, puis Gaullier; Moquereau, adjudant
Division Lecomte dite de Craon (Zone Sud-ouest)
Etat-major : commandant Lecomte chef de division puis Narcé ; Binet, aide de camp; Chef de cantons en 1796 : Allard (Cossé, Denazé, Athée, Livré, Ballots)
Source : Association du Souvenir de la Chouannerie de la Mayenne
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Le Cœur Chouan
Il est l'insigne des Révoltés, arboré sur les poitrines, chez les Chouans, les Vendéens, les Mainiaux (Habitants de Maine). Il est appelé à tort cœur chouan ou vendéen alors que sa vraie appellation est Sacré-Cœur.