Personnages-Actes-Mentions

Chapelle royale du château de Versailles le 21 octobre 1673
Serment au Roi de Jean-Louis de Fromentières en tant qu'évêque d'Aire



Jean-Louis de Fromentières naquit en 1632, à Saint-Denis-de-Gastines.


Ses parents le destinaient à entrer dans l'ordre de Malte, auquel sa naissance lui donnait des droits ; mais sa vocation était déterminée pour l'état ecclésiastique.


Il entra en 1648 au séminaire des Oratoriens de Saint-Magloire, sous les auspices du père Jean-Francois Senault. Il n'avait que dix-huit ans lorsqu'il prononça son premier sermon. Le 6 mars 1666, il prononça l'oraison funèbre d'Anne d'Autriche, Infante d'Espagne, Reine de France et mère du Roi, dans l'église des Martyrs à Montmartre. Les succès qu'il obtint dans les principales chaires de la capitale lui firent prêcher à la cour l'avent de 1672 et le carême de 1680. Bossuet, Bourdaloue, Fléchier, étaient alors les modèles classiques dans ce genre d'éloquence. Fromentières se fit remarquer.

Nommé à l'évêché d'Aire* en 1673, il ramena plusieurs calvinistes au sein de l'Église catholique, convertit un gentilhomme depuis longtemps fameux par ses crimes, et vint à bout de faire abolir les combats de taureaux. Fromentières, sentant approcher sa fin avant d'avoir eu le temps de revoir ses discours, défendit qu'on les imprimât après lui.
Ils furent néanmoins publiés l'année même de sa mort, survenue en 1684; on y trouve des oraisons funèbres, des panégyriques et des sermons.

*Aire-sur-l'Adour, département des Landes.
Le 31 mars 1933, le pape Pie XI transféra le siège épiscopal d’Aire à Dax sous le nom obligatoire, et non plus facultatif, de diocèse d’Aire et Dax. L'église Sainte-Marie de Dax devint cathédrale et la cathédrale Saint-Jean-Baptiste d'Aire devint simple co-cathédrale.

Sources: Alexandre Maral. La Chapelle royale de Versailles sous Louis XIV ; Wikipedia.

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Renée-Caroline-Victoire de Froullay de Tessé, Marquise de Créquy, née au Château de Montflaux à Saint-Denis-de-Gastines le 19 octobre 1714 et morte à Paris le 3 février 1803, est une femme de lettres française célèbre par son esprit.
Renée Caroline Victoire est la fille de Charles François de Froulay, comte de Montflaux, seigneur de Saint-Denis-de-Gastines, lieutenant général des armées du Roi, ambassadeur à Venise, et de Marie Anne Sauvaget. Elle naît en l'absence de son père, ce qui lui fait déclarer, dans ses Souvenirs, qu'elle ignore la date exacte de sa naissance.

Elle se marie le 18 mai 1737, à la chapelle de l'hôtel de Lesdiguières, 10 rue de la Cerisaie, dans le IVe arrondissement de Paris, avec Louis de Blanchefort de Créquy, marquis de Créquy 1686-1741 (l'hôtel de Lesdiguières disparut en 1878). Leur fils est Charles-Marie de Créquy. Elle perd son mari dès 1741. Ses salons furent longtemps, et sous les régimes les plus différents, le rendez-vous de la bonne société.

Par testament, elle laissa Montflaux à Louis-Auguste Le Tonnelier de Breteuil. Son nom et tous ses titres sont énumérés dans l'inscription de la cloche qu'on voit encore dans le clocher de Larchamp, daté de 1786. Par acte du 29 juillet 1791, elle demandait à être indemnisée de la dîme de Champlain (à Saint-Pierre-des-Landes).

Ouvrages de littérature : Souvenirs de la Marquise de Créquy de 1710 à 1803 (10 tomes)

Source : Wikipédia - https://gallica.bnf.fr/

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Jean-Baptiste-Amédée George de La Massonnais, dit Georges-Massonnais (né le 17 avril 1805, Saint-Denis-de-Gastines - décédé le 20 décembre 1860, Périgueux), est un prélat français, évêque de Périgueux et de Sarlat.

Famille

La famille George de La Massonnais est une famille aristocrate originaire du Maine. Elle avait acquis par mariage en 1670, la terre de La Massonnais dont elle a gardé le nom. 1. Antoine-Louis-Urbain George de La Massonnais (1754-1805), était bourgeois de Saint-Denis-de-Gastines (Mayenne).

Biographie

Fils de Antoine-Louis-Urbain George de La Massonnais et de Michelle Françoise Lefebvre de Cheverus, il est le neveu du cardinal de Cheverus. Il termine ses études au séminaire de Saint-Sulpice et est ordonné prêtre de Bordeaux en 1829.

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Michel Bellier, âgé de 33 ans, valet de chambre, né à Saint-Denis de Gastines (Mayenne), demeurant chez le prince Louis-Napoléon, à Londres.

Michel Bellier n'était à Londres que depuis la fin avril dernier (1840); il avait servi à Paris comme domestique, et il était parti pour l'Angleterre dans l'intention de s'y placer. S'étant présenté chez le prince Louis Bonaparte, le 2 ou 3 mai, il fut attaché à Persigny en qualité de valet de chambre. Ses gages étaient fixés à 900 francs par année.

Louis-Napoléon met au point un nouveau coup de force, avec un débarquement en partance de l’Angleterre, programmé pour l’été 1840. Objectif : soulever la garnison de Boulogne-sur-Mer forte de seulement 250 hommes. Pour s’en rendre maître, le prétendant impérial a recruté une soixantaine d’hommes : des demi-soldes, des domestiques et des émigrés polonais… Mais aussi quelques figures comme le général de Montholon qui se targue d’être celui qui ferma les yeux de l’Empereur Napoléon Bonaparte à Sainte-Hélène. Pour emmener son équipe à destination, un navire à vapeur a été loué dès juillet. Officiellement pour une croisière. Ce débarquement fût un échec, et sa condamnation à la perpétuité est prononcée, le 6 octobre 1840, elle n’émeut pas l’opinion publique qui s’apprête à célébrer en décembre le retour des cendres de l’Empereur.
Suivant Michel Bellier, il aurait reçu l'ordre de s'embarquer qu'une demi-heure avant le départ, le 4 août, et il aurait ignoré complètement le véritable but du voyage, croyant même qu'il s'agissait d'une partie de plaisir, jusqu'au moment où il vit ses camarades endosser l'uniforme du 40éme.
On lui apporta une capote de sergent qu'il revêtit; il s'arma comme les autres. Bellier ajoute qu'à Winereux il débarqua l'un des derniers; à Boulogne, il fût placé à la porte de la caserne pour empêcher le public d'y pénétrer; il accompagna ensuite Louis Bonaparte à la colonne, et se voyant poursuivi, se jeta à la nage et fut arrêté.

(Photo : Débarquement de Louis Bonaparte (Napoléon III) à Boulogne en août 1840)

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En 1682 et 1683, il est indiqué dans les actes paroissiaux de Saint Denis de Gastines l’assassinat de deux personnes au même endroit à 2 mois d’intervalle.

Le 9 novembre 1682 : Guillaume GASCOIN Valet du geôlier de la prison d'Ernée a été assassiné dans le chemin près de l'étang de bonne fontaine, il est âgé de 50 ans environ. (Page 30 – 4 E 241/1 – 1680-1692)

Le 21 janvier 1683 : Pierre BAHIER âgé de 19 ans environ est retrouvé assassiné dans le chemin proche de bonne fontaine. (Page 33 – 4 E 241/1 – 1680-1692)

C’est deux actes criminels ont lieu sur le même secteur de la paroisse, ainsi qu’un temps peu espacé, cela inciterais l’imaginaire collectif à s’interroger sur le fait que l’instigateur de ces meurtres soit le même auteur !

- Quelles seraient les liens entre les deux victimes ?

- Il y a-t-il un lien pour le premier meurtre avec le métier de la victime (valet du geôlier de la prison d‘Ernée). Il se pourrait que l’auteur des meurtres aurait été incarcéré dans cette prison durant une certaine période ?

-Et pourquoi assassiné 2 mois après, un jeune homme Pierre BAHIER âgé de 19 ans environ ?

Lire la suite: Trois Assassinats Relevés par Actes (1682 à 1684)
Année
Vue
Sujet
1658
291
Inhumations dans l’église à cause du froid, "la gelée ayant empesché d’ouvrir le cimetiere"
1659
293
Inhumation d’un homme décédé de langueur
1659
293
Sépulture d’un aveugle
1660
293
Inhumations dans l’église à cause du froid, "le cimetiere n’ayant pu estre ouvert"
1686
78
Concessions de bancs et bancelles dans l’église
1691
199
Sépulture d’un centenaire (104 ans)
1706
143
Mort d'une passante inconnue et de ses nouveau-nés jumeaux
1710
8
Inhumation d’une mendiante qui revenait du pèlerinage de Saint-Méen
1724
101
Assassinat d’un lieutenant des gabelles
1731
54
Inhumation d’un mendiant inconnu
1755
225
Tenue des registres
1762 74 Mariage qui a été invalidé, la fille ayant un premier mari vivant
1768
110
Noyade due aux inondations
1768
115
Bénédiction de la grosse cloche
1779
182
Épidémie de dysenterie
1779
183
Visite épiscopale et confirmation par l’évêque du Mans
1791
54
Bénédiction de la grosse cloche

source : http://ad53.lamayenne.fr/mentions/index.htm

24 enfants en 2 mariages - St Denis de Gastines (53)

Pierre Gandon (généalogie) s'est marié le 27 mai 1877à Saint Denis de Gastines. Son épouse Françoise Bourcelet (généalogie) est décédée le 18 juillet 1888 à Saint Denis de Gastines, soit 11 ans plus tard à l'âge de 41 ans après lui avoir donné 9 enfants.
Le 9 août 1891, à 42 ans, il se remarie avec une jeune fille de 16 ans à qui il fait ... 15 enfants en 23 ans.
Et pour la petite histoire, dans les deux mariages, le premier enfant est arrivé 5 mois 1/2 et 3 mois après les noces ...
Pierre Gandon , journalier, cultivateur et son épouse Marie Louise Perret (généalogie) décèdent après 1921.
37 années séparent le premier enfant et le dernier.

 

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Louis POISSON (né en 1899), écrit une chanson sur sa commune natale lors de son service militaire 1919/1920 à Saint Germain-en-Laye, fils de Émile Louis POISSON (1872-1935) et Marie GESBERT (Épicier à Saint Denis de Gastines.

 

La chanson de Louis POISSON reprend de nombreux noms de villageois et de leur métier. Ce texte somme toute original, est le reflet de l'activité de la commune de Saint Denis de Gastines, juste après le terrible conflit que fût la première guerre mondiale de 1914-1918, et à l'aube des années folles (1920-1930).

 

 

Louis POISSON au service militaire (vers 1920)

 

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