— Le 2 novembre 1794, les archives municipales sont brûlées par « les brigands nommés Chouans. » — « Il n'y a que quatre Chouans sortis de la commune, » affirme-t-on
— le 11 avril 1796 ; « ceux qui avaient été enrôlés par force sont rentrés. »
— 7 septembre 1798, « la plus grande tranquillité règne dans les trois communes du canton. »
— 22 octobre 1798, des colonnes mobiles y sont organisées.
— Juin 1799, Mérille et Billard désarment les colonnes mobiles.
— 23 juillet 1799, l'administration municipale, en face des brigandages qui se multiplient, ordonne le désarmement général.
— 27 juillet 1799, enrôlements forcés par les Chouans.
— Le 7 novembre, quatre cent cinquante Chouans (six à sept cents, d'après le commissaire), arrivent par la route de Châtillon, réunissent la municipalité, se font livrer des vivres, donner des billets de logement, par réquisitions signées
Achille Le Blond, dit Châteauneuf, commencent à découvrir l'église et le clocher, menaçant de l'incendier, et partent le 9 vers Carelles. Le soir du même jour, arrive de Vautorte une autre bande de trois cents Chouans qui prennent leur chemin le lendemain pour Ernée en se faisant conduire par un guide au Bourgneuf.
— Le 15 novembre, soixante royalistes, commandés par Persévérant et Fairandière, viennent à leur tour imposer une contribution de 3.300 fr ; trois cents s'établissent le 3 décembre au bourg, deux cents à Montflaux et empêchent de publier la proclamation des Consuls.
Source : Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne de l'abbé Alphonse Angot