La Marquise de Créquy - 1714-1803

Renée-Caroline-Victoire de Froullay de Tessé, Marquise de Créquy, née au Château de Montflaux à Saint-Denis-de-Gastines le 19 octobre 1714 et morte à Paris le 3 février 1803, est une femme de lettres française célèbre par son esprit.
Renée Caroline Victoire est la fille de Charles François de Froulay, comte de Montflaux, seigneur de Saint-Denis-de-Gastines, lieutenant général des armées du Roi, ambassadeur à Venise, et de Marie Anne Sauvaget. Elle naît en l'absence de son père, ce qui lui fait déclarer, dans ses Souvenirs, qu'elle ignore la date exacte de sa naissance.

Elle se marie le 18 mai 1737, à la chapelle de l'hôtel de Lesdiguières, 10 rue de la Cerisaie, dans le IVe arrondissement de Paris, avec Louis de Blanchefort de Créquy, marquis de Créquy 1686-1741 (l'hôtel de Lesdiguières disparut en 1878). Leur fils est Charles-Marie de Créquy. Elle perd son mari dès 1741. Ses salons furent longtemps, et sous les régimes les plus différents, le rendez-vous de la bonne société.

Par testament, elle laissa Montflaux à Louis-Auguste Le Tonnelier de Breteuil. Son nom et tous ses titres sont énumérés dans l'inscription de la cloche qu'on voit encore dans le clocher de Larchamp, daté de 1786. Par acte du 29 juillet 1791, elle demandait à être indemnisée de la dîme de Champlain (à Saint-Pierre-des-Landes).

Ouvrages de littérature : Souvenirs de la Marquise de Créquy de 1710 à 1803 (10 tomes)

Source : Wikipédia - https://gallica.bnf.fr/

 Article : Journal : L'action Française du Dimanche le 20 juillet 1924

La marquise de Créquy

Extrait : « Renée-Charlotte-Victoire de Froulay naquit au Château de Montfleaux, en la paroisse de Saint-Denys-lez-Gastines, dans le Bas-Maine. Sa mère mourut en lui donnant le jour. Les registres paroissiaux ayant disparu, il fut plus tard impossible de fixer la date avec certitude ; c’était à la fin de 1699 ou dans le courant de l’année suivant ou au commencement de 1701.

Quand elle eut quinze ans, son père qui avait un commandement aux armées, la confia à sa tante de Breteuil. L’hôtel de Breteuil, réputé l’un des plus beaux de Paris, avec vue sur les jardins des Tuilleries. En arrivant, Victoire de Froulay, laissa éclater sa joie, ce qui dire qu’elle était « naturelle au possible ».

Sa grand-mère la marquise de Froulay, la conduisit à Versailles pour la présenter à Mme de Maintenon. Au cours de cette visite, le roi se fit annoncer ; Mme de Froulay allait se retirer, mais Mme de Maintenon la pria de rester. Le roi parvenu presque au terme de sa longue carrière semblait marcher avec difficulté. »

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Extrait : « Mme de Créquy fut emprisonnée sans égard pour son grand âge. Mais, dans ce corps affaibli, l’âme était restée forte. Sa foi religieuse accrue, épurée à l’épreuve, la soutenait dans un dénuement et les souffrances infligeait aux malheureux entassés dans les prisons, ce régime qui s’appelait celui de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. Elle allait comparaitre devant le tribunal révolutionnaire, antichambre de la guillotine, quand survint la chute de Robespierre.

Après sa sortie de prison, elle voulut revoir une dernière fois sa terre de Montfleaux. Le château avait été pillé et en partie brûlé par ceux qu’on appelait et qu’on appelle encore dans le Maine les « patauds ». La marquise mourut à Paris, au mois de février 1803 ; elle était plus que centenaire. Son fils et son petit-fils l’avaient précédée dans la tombe, elle était la dernière du nom. Cette ancienne famille avait disparu, comme tant d’autres, dans la tourmente révolutionnaire 

 

Cet article contient de nombreuses erreurs:

- Vraisemblablement la marquise de Créquy n'a pu rencontrer le roi Louis IV, du faite qu'elle est née en octobre 1714, et que le Roi Soleil est décédé le 1er septembre 1715 à Versailles.

- Sa mère a eu 5 enfants de (1713 à 1726), elle n'ai pas décédé en couche de sa fille mais le 25 mai 1785 à Paris (Âgée de 86 ans)

- La Marquise de Créquy ne mourut pas centenaire mais à 88 ans.

Par contre il est vrai et authentique que lors de la révolution, le château de Montfleaux a été pillé et en partie brûlé, il se dit que durant 3 jours des Chouans l'ont occupé et peut-être à sa tête Jean Chouan (Jean Cottereau).

- Les "patauds"Nom ironique utilisé par les Vendéens (ou Blancs) donné aux Bleus (ou Patriotes) pendant la guerre de Vendée. Jeu de mots sur les adjectifs français pataud et patriote.

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Source : Wikipédia - https://gallica.bnf.fr/