La Guerre 1914-1918

140 soldats de la commune de Saint Denis de Gastines

 

(1) Monument aux Morts de la Paroisse de Saint denis de Gastines (Église) - (2) Liste écrit manuellement des morts pour la France de Saint Denis de Gastines (avec leurs lieux de domiciliation)

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Merci à Monsieur Alain RAKETAMANGA, élu de la commune de DUGNY-sur-MEUSE, pour l'ensemble des informations collectées et des photos réalisées des nécropoles et sépultures de nos soldats dyonisiens morts dans le secteur de VERDUN lors de la 1ère guerre mondiale (1914-1918)

Mr RAKETAMANGA collabore avec l'association PHENIX MEUSE, en famille sur les pas de nos héros qui étudie et réalise des recherches sur l'histoire des soldats inhumés dans la nécropole nationale des villages de la MEUSE (55)

Listes des Soldats et leurs sépultures : BOULAY Constant François - COURTEILLE Elie François Etienne - FRETIGNÉ Victor Henri - GUENÉE Pacifique Désiré - QUINTON Joseph Justin - SEDANTON Jules Félix

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Merci à Monsieur Alain RAKETAMANGA, élu de la commune de DUGNY-sur-MEUSE, pour l'ensemble des informations collectés et des photos des nécropoles et sépultures de nos soldats dyonisiens de la 1ère guerre mondiale 1914-1918

Nécropole de DUGNY-SUR-MEUSE


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Listes de 65 soldats prisonniers de Saint Denis de Gastines lors de la 1ère Guerre Mondiale (1914-118)

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Le 11 novembre 1968, les derniers anciens combattants de la 1ère guerre mondiale commémorent le 50ème anniversaire de l'armistice

  

 

(1) Commémoration place de l'église des anciens combattants et Mr le maire Georges Chrétien - (2) Défilé vers le monument au Morts

Les anciens combattants de 1914-1918 devant le monument aux Morts

RANG du Haut (de Gauche à droite)

(1) RAGOUIN Jean-Baptiste – (2) TROTIN Louis – (3) BROCHARD Paul – (4) ?... ?... (5) POIRIER Louis – (6) BOURGOIN ?... (7) TURPIN ?.. (8) ROYER Adrien

 RANG du Bas (de Gauche à droite)

(9) COUTARD ? - (10) ?… ?… - (11) DUVAL ?... - (12) LEFEUVRE Auguste - (13) ?… ?… - (14) GOUGEON Louis - (15) GUERRIER Louis - (16) GOUGEON Léon - (17) CHEMIN Henri - (18) - BOURSIN Joseph - (19) TROHEL JULES

 D'août 1914 à novembre 1918, la France mobilisa 8 700 000 soldats et marins, comprenant 33 classes d'âge, soit celles des hommes de 48-50 ans (classe 1886 ) à 20 ans (classe 1919).
Mais il faut distinguer les classes de la réserve et de la territoriale ( les "vieux" ) mobilisées (presque) en bloc au début de la guerre, les classes qui sont sous les drapeaux au moment de la guerre,et les jeunes classes. En août 1914, les 15 classes 1896 à 1910 (donc des hommes de 38 à 24 ans) sont mobilisées. De septembre à décembre 1914, c'est au tour des 4 classes antérieures 1892 à 1895 ( des hommes de 42 à 39 ans) . Les classes 1889 à 1891 (hommes de 43 à 45 ans) sont incorporées en mars-avril 1915 . Les classes 1886 à 1888 sont mobilisées un an après (ils ont donc en 1916 de 48 à 50 ans).
Les premières vagues des "vieux" viennent donc rejoindre les 3 classes sous les drapeaux au moment de la déclaration de guerre : classes 1911, 1912, 1913 (donc des jeunes de 21 à 23 ans ). Il faut se rappeler que c'est à 21 ans que l'on fait son service, d'une durée de 3 ans, mais que la classe est comptabilisée à 20 ans. Seul les pères de famille nés après 1866 et ayant 6 enfants ou plus n'étaient pas engagés dans l'armée, ainsi que les hommes n'ayant pas été incorporé suite à des problèmes physiques ou mentales.

A Saint Denis de Gastines, on estime qu'environ 1200 hommes ont été mobilisés (nés entre 1866 et 1899), l'impact de la guerre a touché chaque famille dyonisienne, un père, des frères, des fils, des oncles, des cousins...

Uniforme de soldat en 1914 (tenue hérité de 1870) Uniforme de soldat dès 1915

Uniforme de soldat en 1914 (tenue hérité de 1870)

Uniforme de soldat dès 1915

 

Le 25 septembre 1914, un hôpital militaire est créé à l'hôtel Chesnay, de 20 lits, les premiers blessés arrivent du front, en ambulance, les sœurs religieuses de la Charité procurent les soins. Dès le début, de la guerre, le besoin en chevaux se fait ressentir, l'armée est très peu motorisée, les déplacements se font principalement au pas de marche ou par train. Saint Denis de Gastines dispose d'un marché aux chevaux très important (Place bellevue), reconnu régionalement, l'armée réquisitionne les équidés qu'elle envoie sur le front par wagons de la gare communale. Dans son rôle offensif sur le champ de bataille, le cheval disparaît presque complètement, mais sa présence reste significative tout au long de la guerre, et environ huit millions participent au conflit. Son emploi se cantonne à la logistique, car il présente l'avantage d'être utilisable sur les terrains accidentés ou boueux, inaccessibles aux véhicules motorisés, et ne consomme pas de carburant alors que les besoins en charbon, essence et gaz dépassent largement la production. Les montures servent également dans la reconnaissance, tractent les ambulances et transportent du matériel et des messagers. Les deux marchés aux bestiaux (bœufs et porcs) permettent eux aussi le ravitaillement des armées par l'intermédiaire des abattoirs parisiens (La Villette). La gare fut une place incontournable dans l'histoire local de ce conflit, le lieu de départ des soldats dyonisiens mobilisés et pour certains le point de non-retour.

 

A travers cette guerre, un régiment d'infanterie s'est illustré, le 330e, constitué dès août 1914, dont le casernement se situe à Mayenne. Il est issu du 130e Régiment d'Infanterie ; à la mobilisation, chaque régiment d'actifs met sur pied son régiment de réserve.

Le 330e R. I. est mobilisé à Mayenne le 4 août 1914. Le 130e actif quitte la garnison le 5 août pour Verdun, le régiment de réserve le suit de près, et le 330, embarqué le 9, arrive le 11 à Charny (6 kilomètres nord de Verdun). L'effectif est de 2.104 officiers et hommes de troupe. Le lieutenant-colonel de Pigache de Sainte-Marie commande le régiment, avec le capitaine Bienaymé pour adjoint. Les deux bataillons sont commandés : le 5e par le commandant de la Porte, le 6e par le commandant Lesassier-Boisauné. Le régiment estincorporé à la 108e brigade (général Buisson d'Armandy), 54° division de réserve (général Chailley). Le plan de mobilisation le range dans la IIIè Armée (général Ruffey), 3e groupe de divisions de réserve (dénommée peu après 3e subdivision d'armée), sous les ordres du général Paul Durand.

 

A Saint Denis de Gastines, le 8 février 1920, lors du conseil municipal, Mr le Maire, Paul D'Elchegoyen, expose une proposition pour l'érection d'un monument aux enfants de la commune morts pour la France. Après avoir obtenu les autorisations, le conseil adopte un modèle de monument, le vote du crédit nécessaire au paiement de la dépense, de l'acceptation, s'il y a une souscription au sein de la commune, et de l'emplacement du monument. Après délibération, à l'unanimité, «  le monument adopté sera celui proposé par Monsieur Bahin, marbrier à Laval, au prix de six mille francs, tous frais compris. Le monument sera en granite, surmonté d'une croix de guerre et entouré d'une grille. Le noms des enfants de la commune morts pour la France y seront gravés. Il porte la seule inscription suivante : Aux enfants de Saint-Denis-de-Gastines, morts pour la France. La commune ne votera aucun crédit nécessaire au paiement de la dépense. La commune acceptera toutes les souscriptions qui lui seront offertes pour l'érection du monument. Une liste de souscription sera ouverte à la mairie, de plus les conseillers désignés, visiteront les habitants de la commune et recevront leurs souscriptions. Le monument sera érigé dans le cimetière communal. Il n'y aura pas de caveau dans ses fondations ».

(Ouest-France vendredi 7 août 2009)

Quatre-vingt-douze après sa disparition, la famille Deniau a entrepris un voyage original, celui qui permet de remonter les aiguilles du temps, à la recherche de ce grand-oncle disparu au cours de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Elle a organisé une excursion qui lui permet de découvrir les hauts lieux de ce conflit meurtrier (Verdun, le chemin des dames), et d'explorer cette histoire familiale dramatique d'un combattant disparu parmi d'autres.

1916 le départ au front

Il s'appelait Jean-Marie Fougeray, né à Saint-Denis-de-Gastines, fils de fermier et demeurant au lieu-dit « La pivette ». Durant l'été 1916, le jeune homme participe en famille au traditionnel battage de la moisson. En voyant arriver le garde champêtre qui apporte l'ordre de mobilisation, son père décède subitement sur la batteuse (il avait déjà deux fils partis à la guerre).

Jean-Marie Fougeray en 1917

Un premier drame pour ce jeune homme, âgé à peine de 19 ans et à la destinée tragique. A peine l'enterrement célébré, Jean-Marie Fougeray part sur le front, dans les tranchées du chemin des Dames, lieu de la célèbre bataille de l'Aisne qui débute au printemps 1917. Le 19 juillet de la même année, il est signalé sa disparition, tel que le rapporte le Journal des marches et des opérations (JMO) du 65e régiment d'infanterie, près du lieu-dit « moulin-tous-vents » sur la commune de Gauchy dans le département de l'Aisne.

 

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Bryant Adebert Paul Louis D’Etchegoyen est né 18 juillet 1896 à Ipsden, Watlington, Oxfordshire (Angleterre), il est le fils du comte Paul D’Etchegoyen, qui habite au château de Montfleaux, Saint-Denis-de-Gastines, Mayenne, France. Il est reconnu de nationalité britannique et intègre comme aviateur des escouades anglaises.D’après l’auteur d’un livre sur l’escouade 10 du RNAS, Bryant aurait servi dans cette escouade qui s’est transformé en l’escouade 210 de la RAF. Il pilotait un Sopwith Camel 210Sqn

Résumé concernant le pilote d’Etchegoyen :
Le 16 mars 1918, Le nouveau pilote FSL B.A.P.L. D’Etchegoyen fait un vol d’entraînement en fin d’après-midi.
Le 21 mars 1918, Les formations A et C partent en patrouille. La formation A rencontre quelques problèmes techniques avec ses appareils. La formation C tombe sur un patrouille allemande, mais trop loin, leur tir n’ont aucun effet.C’était la première patrouille D’Etchegoyen qui se retrouva séparé de sa formation et atterrit sur un aérodrome du RFC.
Le 26 mars 1918, seconde patrouille D’Etchegoyen pour escorter des bombardiers DH9 jusqu’à Ostende. Il est obligé de faire un atterrissage forcé à Eggewaertscappelle (Belgique)
Peu après, le 31 mars, l’escouade 10 est dissoute. Elle se transforme en escouade 210 de la RAF

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Les Poilus de la guerre 1914-1918

Parmi les plus vieux poilus de France, ayant une longévité de vie de plus de 100 ans, un ancien poilu dyonisien, Victor Coquin (20-06-1896 / 14-10-2002, 106 ans) : Habitant le Morbihan (56), il était né à Saint-Denis de Gastines (53). Il reçut la Légion d'honneur en novembre 1995.

 

A la mémoire des enfants morts pour la France

La France honore les enfants de la patrie qui ont participé à la Grande Guerre, et pour certain, à titre posthume, en remettant aux familles des médailles de guerre. Comme de nombreuses familles dyonisiennes, Michel Jean-Marie Béché, reçu à titre posthume, la médaille de la commémoration de la grande Guerre, la médaille militaire 1914-1918, la croix de guerre, la médaille de la victoire. Un soldat du 26e Régiment d'Infanterie Territoriale, mort au combat sur le terrain à Mouchy au Bois (Pas-de-Calais) le 9 octobre 1914.

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